Le Parc
Le domaine de Grandfey est planté d’arbres centenaires. Parmi eux, majestueux, trônent les deux feys – du latin fagus, hêtre – qui ont donné son nom au lieu.
Agrémenté d’un jardin à la française, d’un verger et d’un pan de forêt qui descend jusqu’aux méandres de la Sarine et au Lac de Schiffenen, le parc s’étend sur plus de quatre hectares et accueille plusieurs sculptures créées pour ses espaces.
Fleuri, soigneusement entretenu, traversé de part en part par un chemin ouvert au public, il offre une vue superbe sur la ville de Fribourg, sa cathédrale et les Préalpes, et se révèle au fil des jours et des saisons en de multiples variations.
Les enfants y jouent, entourés de mystère et de magie, pendant que les adultes jouissent de la terrasse et de la pelouse, de la piste de pétanque ou du pavillon tapi dans les bois.
LES SCULPTURES DU PARC
Jürg Hoffmann dit Gamelle, Feuer Kugel (Boule de Feu), 1999
Dressée sur un socle de métal, la Feuer Kugel (Boule de feu) de Jürg Hoffmann, dit Gamelle, est composée de dizaines d’outils soudés les uns aux autres. Sculpture la journée, elle devient brasier à la nuit tombée et illumine le jardin de ses feux.
Res Freiburghaus, Findling (Bloc erratique), 2000
Le Findling de Res Freiburghaus trône devant l’Auberge Aux 4 Vents. L’œuvre contraste entre l’aspect brut et naturel du bloc erratique provenant du Haut-Valais qui lui donne son nom et sa ceinture finement poncée qui fait ressortir le noir profond de la pierre polie.
Res Freiburghaus, Sans titre
Dans la partie Ouest du parc se trouve le Cimetière des chiens, un espace créé par une ancienne propriétaire du domaine qui y enterrait ses animaux de compagnie. À son entrée veillent deux monumentales femmes de pierre dues au sculpteur Res Freiburghaus.
Sonia Bischofberger, Attrapeur d’air, 2001
Émergeant au-dessus de l’entrée du Restaurant, l’Attrapeur d’air s’élance vers le ciel et semble capturer les nuages. Créée par Sonia Bischofberger, artiste et souffleuse de verre, la sculpture joue avec l’air et tourne sur elle-même lorsque le temps se met au vent.
Luciano Andreani, Château de la Plätch, 2002
Commandé par Res Balzli à son ami Luciano Andreani, le Château de la Plätch surplombe la piscine. Ses figures allégoriques posées sur une colonnade d’acier rouillé évoquent la vie et la mort et se font jets d’eau. Le vert qui les habille dialogue de manière harmonieuse avec la végétation alentour.
